Lever tôt pour embarquer en direction de Grigny (69) en rive droite. La traversée de Lyon étant limitée à 12 km/h et avec 2 écluses à passer, il faut partir sans trop tarder. Les embarquements se succèdent grâce à une équipe dans laquelle sont arrivés 2 nouveaux qui devront apprendre « le métier » grâce à leurs ainés.
La matinée est chaude laissant présager un trajet pénible. Soleil et vent du Sud, fameux cocktail pour secouer les organismes.
Pendant que les équipages suivent la Saône et le Rhône, les véhicules du campement, de la cuisine, de l’animation et de la communication, prennent la route, direction le Sud pour rejoindre le lieu de couchage et de restauration au stade de Grigny. Les bateaux arriveront au bassin de joutes avec une inquiétude concernant le niveau d’eau. Le Rhône a baissé et l’entrée du bassin n’est pas très profonde. Régulièrement, il nous faut relever les moteurs pour passer. Alors, avec un niveau plus bas….
Le camion cuisine ayant éclaté un pneumatique et compte-tenu des difficultés pour changer une roue aussi lourde, la cuisine s’installera très tard. Le campement en profite pour installer, derrière la cuisine, afin de couper un peu le vent, un chapiteau pour abriter les repas. Malheureusement, ceci n’évite pas les tourbillons.
A cause du cumul des retards dus aux impondérables, le personnel en place ne pourra se restaurer qu’à 15h30, sans attendre les navigateurs, qui, eux aussi, victimes de déboires arriveront très tard à l’étape. Panne de moteur sur un bateau, pourtant révisé, comme chaque année avant le départ. Le bateau a fini le trajet remorqué par un des plus puissants de notre flottille. Le retard a eu des conséquences également sur un passage d’écluse, car le personnel mis à notre disposition afin de nous faciliter le passage, après avoir quitté les lieux, sans doute, ne croyant plus en notre venue, a été rappelé et a dû revenir à l’écluse.
Débarqués tardivement, ils sont pris en charge par l’association de l’Amicale Laïque qui fêtait ses 100 ans au bassin de joutes et qui partage leur approvisionnement apportant de quoi se sustenter à nos mariniers de la semaine. Eux au moins, auront pu profiter de l’ombre et de la fraicheur relative due à la proximité de l’eau.
La chaleur est intense et le camp sans ombre. Le vent soulève le sable du terrain en stabilisé qui nous fouette et nous pique les yeux. Pas besoin de mettre de sel dans les plats, la nature se charge des assiettes.
Puisque nous devions arriver avant 14h00, il était prévu avec la municipalité, plusieurs activités « sportives » pour les participants, tir à l’arc, tir carabine, etc… Malheureusement, rien n’a pu être réalisé au grand dam des associations venus pour nous donner un moment festif. Merci à toutes ces personnes pour leur investissement mal récompensé.
Nous sommes rejoints au camp par l’orchestre « Why note fanfare », issu de l’école de musique du centre social de Grigny, venu pour un accueil musical et pour nous soutenir. Très belle prestation, très applaudie.
Le sable fin qui vole couvre tout et nos ordinateurs utilisés pour vous informer doivent être régulièrement dépoussiérés. Au retour, il nous faudra faire un entretien poussé !!
Ce soir, les organismes meurtris auront bien besoin de repos avant un embarquement prévu pour 07h30.
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